Brest à Pied et à Vélo (Bapav) organise une soirée débat ce mercredi 20 mai au PL du Pilier Rouge à 19h30, en présence d’Olivier Razemon, journaliste indépendant, reporter, collaborateur du Monde et de Géomètre.
Cet auteur de nombreux ouvrages sur le vélo, les transports et l’organisation de la ville viendra nous présenter sa dernière publication “Le pouvoir de la pédale : Comment le vélo transforme nos sociétés cabossées”.
Olivier Razemon est aussi coauteur des livres La tentation du bitume et Les transports, la planète et le citoyen aux éditions Rue de l’échiquier. Son blog, “l’interconnexion n’est plus assurée“, connaît un succès grandissant. Il est désormais considéré comme l’un des meilleurs experts français sur le sujet de la mobilité. Venez nombreux pour assister à cette conférence. Entrée libre.
Ci-dessous un résumé de l’ouvrage :
Le vélo est un moyen de transport rapide, fiable, bon marché, sain, peu consommateur d’espace, économe en énergie et non polluant. Pourtant lorsqu’on vante les atouts du vélo dans la ville, on assiste à une levée de boucliers : le vélo devient soudain « véhicule du pauvre », « instrument difficile à manier » ou « talisman écologique pour bourgeois rêveur ». Après une brève histoire de l’objet, Olivier Razemon fait le récit de l’expansion contrastée du vélo à travers le monde, et bat en brèche quelques tenaces idées reçues (« le vélo, c’est pour les bobos », « le vélo, c’est dangereux », etc.). Il met ensuite en évidence les nombreux bénéfices que chacun peut tirer de sa pratique : fluidité des déplacements au quotidien, gain de pouvoir d’achat, meilleure santé, etc. Puis il démontre l’extraordinaire potentiel économique du vélo : outre les ventes liées à l’objet lui-même, la pratique de la bicyclette favorise la relocalisation des activités sur un territoire, l’émergence de services liés (courses de toutes sortes, cyclotourisme, etc.) et peut même constituer un levier efficace pour les finances publiques, en réduisant les investissements nécessaires à une mobilité durable. L’auteur achève son ouvrage par un vibrant plaidoyer en faveur d’une « transition cyclable ».