La vélo-école repart de plus belle

En ce moment, c’est le printemps, l’occasion rêvée d’apprendre à faire du vélo. Ça tombe bien, la 6ème session de vélo école commence le 25 avril.

Trois modules sont proposés :
– Module 1 : Apprendre à rouler (5 à 10 séances)
Destiné aux débutant.e.s, il permet d’apprendre les bases du déplacement à vélo.

– Module 2 : Maîtriser la maniabilité (5 séances)
Dans la continuité du module 1, il consiste à approfondir les bases par des exercices de précision. Les élèves s’entrainent par exemple à freiner rapidement, lever un bras pour indiquer sa destination ou encore rouler en danseuse (bien utile dans les côtes brestoises).

– Module 3 : Circuler en ville (5 séances)
Ces séances peuvent être suivies dans la continuité du module 2, ou indépendamment par celles et ceux qui savent faire du vélo mais n’osent pas rouler en ville.

C’est pour qui ?
Nous formons les adultes, et éventuellement les enfants. Des grand.e.s débutant.e.s aux personnes qui ont besoin d’une remise en selle. Vous n’avez pas besoin d’avoir un vélo, nous vous prêtons le matériel (mais vous pouvez aussi prendre le votre).
C’est aussi pour les bénévoles !! Si vous souhaitez devenir formateur.ice, c’est super et c’est facile ! N’hésitez pas à nous en parler.

C’est quand et où?
Les séances ont lieu le mardi soir, de 18h30 à 19h30. Nous nous donnons rendez-vous au local de l’association, au 19 rue Bruat. Ensuite nous allons nous entraîner autour des halles St Martin, ou dans différents endroits de Brest pour le module 3.
Pour le module 3, il peut aussi se dérouler sur 2 samedis consécutifs, en 2 séances de 2h30 (si vraiment vous n’êtes pas disponible le mardi).

C’est combien ?
Chaque module coûte 15 euros (tarif réduit) ou 30 euros (tarif normal).

Si vous avez envie d’apprendre à faire du vélo, de pouvoir rouler les cheveux au vent cet été, contactez nous au plus vite pour l’inscription !

Aperçu des 9èmes Rencontres de l’Heureux Cyclage à Gap

Du 30 mars au 2 avril se tenaient les 9èmes Rencontres du réseau des ateliers vélo participatifs et solidaires : l’Heureux Cyclage.

Accueilli.e.s par l’association Mobil’Idées de Gap, les quelques 200 participant.e.s se sont retrouvé.e.s autour de groupes de discussions, de réunions formelles et de moments de convivialité (et aussi d’une gastro collective, mais c’est beaucoup moins sympa).

Temps forts au programme : la véloparade lumineuse du vendredi soir, et l’assemblée générale du samedi.
  

Amélie et moi (Leslie) nous y sommes rendues, je vous livre ici un aperçu personnel et totalement subjectif de ce séjour :

Ces rencontres permettent de se rendre compte de la diversité qui existe au sein du réseau, réunie autour de valeurs. Le fonctionnement peut varier du tout au tout. Certains ateliers sont basés dans des locaux, bénéficient de subventions et emploient des salariés. D’autres ont fait le choix du squat, de l’autofinancement, du seul bénévolat et d’ateliers mobiles.Les convictions ne sont pas les mêmes et ces différences créent le débat. Les argumentaires s’entrechoquent, se déconstruisent et se complètent. Mon cerveau s’est retourné plus d’une fois lors de ce week-end, je peux vous l’assurer.

Deux moments m’ont particulièrement marquée :

– Le forum ouvert
   Il était proposé aux participant.e.s d’échanger comme lors d’une gigantesque pause café. Chacun.e pouvait proposer un sujet de conversation, que tou.te.s pouvaient rejoindre et quitter à n’importe quel moment. La règle étant « je prend mon pied, je suis intéressé.e par le sujet OU je prends mes 2 pieds et je vais suivre une autre conversation ».           Intriguée par le thème proposé « Le VAE c’est cool » (le Vélo à Assistance Électrique), je m’installe à la table et écoute les différents avis sur la question. Très vite, deux clans s’opposent.

D’un côté, certain.e.s s’effraient de ce nouvel objet incitant au consumérisme matériel et énergétique, encouragé par les pouvoirs publics (via la prime de 20 % à l’achat). Dans leurs ateliers, ils/elles refusent de réparer les VAE. Car quand l’engin se complexifie, quid de la vélonomie (autonomie dans l’entretien et la réparation mécanique d’un vélo) ? « Nous ne sommes pas électriciens » disent plusieurs personnes.                                       Soutenir le VAE, c’est aussi soutenir l’énergie nucléaire et les batteries non recyclables. Or le réemploi est l’une des valeurs fortes portées par l’Heureux Cyclage. Alors c’est non.

D’autres sont plus nuancé.e.s voire carrément pro-VAE. « Ce sont des vélos, et nous on promeut le vélo. Je ne vois pas où est le problème. Nous les réparons comme les autres » . Bon, mais encore ? Accueillir des VAE dans les ateliers, c’est éviter que certains partent à la poubelle. Certaines personnes aident pour les réparations basiques, et se forment peu à peu à la partie électrique. Autre argument évoqué : le VAE est nécessaire pour les personnes malades, handicapées ou portant de lourdes charges telles que des enfants ou des courses. A cela s’ajoutent les cas où l’on habite loin de son travail ou lorsque le relief est important.

Bien d’autres avis ont été exprimés, mais ce qui a vraiment bloqué concernait le positionnement du réseau. Au vu de tels écarts d’opinion parmi les ateliers adhérents, quel signal faut-il émettre au nom de tous ? La question reste encore à débattre.

– Le temps en mixité choisie

Nous nous sommes retrouvées pour un temps sans hommes cis-genres pour parler de cycloféminisme. Pour ce faire, nous nous sommes disposées en arc de cercle en nous classant selon l’ancienneté de notre engagement dans ce mouvement. Tour à tour, nous avons évoqué un moment fort dans notre prise de conscience. Chaque récit a contribué à dessiner la fresque du sexisme dans le monde du vélo. Dans la rue comme dans les ateliers, des propos et des comportements rabaissants nous agressent. La fréquence d’exposition est variable, la forme est plurielle mais le fond est le même. Nous étions plus d’une trentaine (à vue de nez), soit une vingtaine d’ateliers représentés et l’effet de groupe était saisissant. Cela était vraiment positif, rassurant et m’a donné beaucoup de force de voir autant de personnes engagées contre les discriminations de genre. A poursuivre !

En résumé : les Rencontres de l’Heureux Cyclage représentent un formidable espace de découverte et de discussion. Des liens se nouent entre les ateliers, l’entraide se développe, les outils et les expériences se partagent et chacun.e repart remonté.e à bloc et la tête pleine d’idées nouvelles.

L’année prochaine l’événement se déroulera à Bayonne chez les joyeux.ses drilles de la Txirrind’Ola.

Alors je sais pas vous, mais moi j’y retourne !

https://www.heureux-cyclage.org/

Assemblée Générale du 4 Mars 2017 : pluvieuse mais joyeuse !

Samedi 4 Mars 2017 avait lieu l’Assemblée Générale de BaPaV.

Matinée : parade jusqu’au marché de Kérinou

La journée a commencé par une parade dans les rues de Brest. Nous étions une vingtaine de cyclistes à déambuler, certain.e.s portant des chapeaux déjantés et autres déguisements. Le froid, la grêle, les coups de klaxon, rien ne nous a arrêté pendant cette ballade.

Nous avons même rallongé le trajet en faisant quelques tours de ronds-points supplémentaires, pour le plus grand plaisir des automobilistes.

 

Pour finir ce joli  tour, nous sommes arrivés au marché de Kerinou pour acheter de quoi pique-niquer.

Une fois nos emplettes terminées, nous sommes allés manger au soleil devant la salle du CLOUS (dans des supers transats ! ).

 

 

Après-midi : ateliers thématiques, interviews et rapports

L’après midi a été ponctuée par différentes interviews d’élus :

  • Nathalie Chaline, Adjointe de la ville de Brest chargée du Quartier de Saint-Marc  et de l’Innovation sociale
  • Ronan Pichon, Vice-président de Brest Métropole, Chargé du numérique, de l’économie sociale et solidaire, du développement durable
  • Yann-Fañch Kerneis, Conseiller de Brest métropole délégué à la gestion des milieux naturels et aux déplacements actifs.

Nous avons également pu interroger Tiny Feet à propos de ses projets artistiques et de sa pratique du vélo. Sa rencontre avec un puma lors d’un voyage nous a beaucoup fait rire. Carole Conan et Virginie de Rocquigny étaient présentes pour nous présenter leur livre “Sur les pas de Jeanne” qui retrace les escapades d’une cycliste près d’un siècle après son passage.

Comme lors des 15 ans de BaPaV, des ateliers thématiques étaient proposés. Nous avons discuté aménagements, événements et BaPaVosophie (la philosophie de l’association). Les rapports de ces ateliers seront bientôt disponibles en ligne et en consultation papier dans les locaux de l’association.

 

Présentés en fin d’après-midi, les différents rapports ont été votés à l’unanimité. Ils sont téléchargeables ci-dessous :

Le procès verbal de l’AG. Le rapport d’activités 2016. Le budget prévisionnel 2017. Le plan d’actions 2017

Un grand merci au CA sortant pour son implication !

Et bonne chance au nouveau CA :  Annie Callac, Jérôme Sawtschuk, Alain Lasseigne, Maëtte Lannuzel, Charles André, Sébastien Guérri, Emma Frostin, Olivier Cuzon, William Le Bouquin, Philippe Morvan, Thierry Terre.

Merci à tou.t.e.s les participant.e.s, aux élu.e.s et aux artistes pour cette belle journée, on se retrouve très vite pour les prochains événements !

 

Journée internationale des droits des Femmes

Le vélo, outil d’émancipation des femmes

La bicyclette a fait plus pour l’émancipation des femmes que n’importe quelle chose au monde.”  Tout le monde n’en est peut-être pas conscient mais c’est aussi le rôle de BaPaV de rappeler ces mots de la militante féministe Susan B. Anthony énoncés en 1896. Cet outil va permettre aux femmes d’échapper à la surveillance des hommes, car il est peu cher (en tout cas il le devient à la fin du 19ème, début 20ème) et permet de parcourir de nombreux kilomètres, le début de l’autonomie.
Par ailleurs en terme vestimentaire c’est également une révolution puisque deux circulaires de 1892 et 1909  autorisent le port du pantalon « si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d’un cheval ». Le paradoxe est que si ces ordonnances constituaient un progrès le fait qu’elles n’ont été abrogées qu’en 2012 (jusqu’à lors il était interdit de porter un pantalon en dehors des situations sus-citées). Cela montre bien que le chemin pour l’égalité des droits est long et loin d’être achevé. Un article plus complet sur la question est disponible ici.

 

Gagner en autonomie grâce aux vélo-écoles

La mobilité n’est pas donnée à tout le monde, en particulier aux femmes. Les vélo-écoles visent à changer la donne, en permettant à toutes et tous d’apprendre à se déplacer à vélo. Il est intéressant de noter que de nombreuses vélo-écoles sont fréquentées en majorité par des femmes, souvent issues de l’immigration.

 

 

Mercredi 15 mars le vélo s’invite à l’UBO

BaPaV participe au marché des initiatives durables à l’UBO.

Mercredi matin :

De 7h40 à 9h30 à la fac Ségalen : Le petit-déjeuner et un kit d’éclairage sont offerts aux étudiants et personnels se rendant à l’UBO en vélo.

BaPaV organise des vélo-bus pour se rendre à plusieurs à la fac Ségalen. Le principe : un convoi de cyclistes est guidé par un “leader”, circulant sur un itinéraire comprenant des “stations” avec des horaires de passage. Si vous êtes intéressés, contactez l’association (contact@bapav.org / 06.59.75.70.84.).

Mercredi Après-midi :

De 12h30 à 18h

  • Délocalisation de l’atelier réparation vélo à la fac Ségalen
  • Bourse aux vélos : venez vendre ou acheter un vélo.
  • De nombreuses activités sont également proposées autour de la consommation responsable, du recyclage et du réemploi. La journée se terminera par un Apéro zéro déchets à 18h.