Nous recherchons notre chargé.e de projets vélo-école et mobilités actives, son rôle principal sera d’assurer la gestion, le développement et l’animation de la vélo-école, avec en particulier la mise en place du « Savoir Rouler à Vélo ». Il ou elle pourra se voir confier l’animation et la gestion de l’atelier en soutien des bénévoles, l’événementiel, la communication. Il ou elle contribuera également à la vie associative.
La personne que nous recherchons
doit :
pratiquer le vélo au quotidien,
être motivé.e par la promotion de la marche et
du vélo avec une vision compatible avec celle de la FUB.
avoir une expérience réussie de la vélo-école
(Le CQP-EMV est fortement souhaité),
avoir le goût du contact humain et de la
pédagogie,
être autonome en gestion de projets.
Nous prendrons en compte les
compétences en communication sur les réseaux sociaux et l’administration de
site web, la connaissance du fonctionnement associatif, la connaissance du
milieu associatif et institutionnel
local, l’expérience du travail avec des bénévoles.
Le poste est un CDI à l’indice minimum de 300 de la
convention collective de l’animation. Il est à pourvoir à partir du 24 août
2020.
Candidatures à adresser avant le
30 juin 2020 à Emmanuelle Munoz, coordinatrice de l’association : emmanuelle@bapav.org
Pour tous renseignements
complémentaires contacter le : 06 59 75 70 84
Afin d’aider et d’inciter les Français à avoir recours au vélo pour
leurs déplacements pendant la période de déconfinement, le ministère de
la Transition écologique et solidaire mobilise 20 millions d’euros dans
le cadre du programme de certificat d’économie d’énergie « Alvéole ». Ce
plan sera déployé en partenariat avec la Fédération des Usagers de la
Bicyclette (FUB) et comprendra :
– Un « coup de pouce réparation vélo » avec une
prise en charge exceptionnelle jusqu’à 50 euros d’un montant hors taxe
pour la remise en état d’un vélo au sein d’un réseau de réparateurs
référencés. La sortie du confinement peut être l’occasion pour des
Français propriétaires d’un des 30 millions de vélo existants de faire
des réparations pour circuler en sécurité. Le prix moyen d’une
réparation varie selon l’ampleur des opérations à réaliser (changement
de chaîne, frein, pneu, dérailleur…), mais une prise en charge à hauteur
de 50 euros HT permet de couvrir une partie importante des frais. La
liste des réparateurs engagés dans la démarche sera accessible sur une
plateforme en ligne disponible prochainement.
– Une prise en charge jusqu’à 60% des coûts d’installation de places de stationnement temporaire pour vélo.
– Des formations gratuites « coup de pouce remise en selle »
pour apprendre à circuler en sécurité : de 1 à 2 heures
d’apprentissage, individuellement ou en petit groupe, avec un moniteur
expérimenté. La liste des moniteurs agréés sera accessible sur la même
plateforme que le « coup de pouce réparation ».
– Ce plan s’accompagne d’une accélération de la mise en place du forfait mobilités durables
: le MTES prévoit l’adoption dans les prochains jours du décret
d’application dans le secteur privé de la loi d’orientation des
mobilités pour permettre la mise en place du forfait mobilités durables
le plus rapidement possible. Ce forfait permet aux employeurs de prendre
en charge jusqu’à 400 euros les frais de déplacement de leurs salariés
sur leur trajet domicile-travail effectué à vélo (ou en covoiturage ou à
l’aide d’autres services de mobilité partagée).
Aménagement provisoire de la Croix de Chavaux à Montreuil pour tester l’opération La place est à nous
Dès le lendemain BaPaV rencontrait des représentants de Brest Métropole pour évoquer le rôle des modes de mobilité active (marche, vélo) dans les phases de confinement et de dé-confinement, et sur la possibilité de mettre en place des aménagements temporaires faciles à modifier s’ils ne donnent pas satisfaction.
La question se pose pour plusieurs raisons :
Distanciation sociale (beaucoup d’usagers des transports en commun, voire du co-voiturage, vont craindre la proximité avec les autres usagers, et risquent de se reporter sur l’auto-solisme, or la marche et surtout le vélo sont les meilleurs modes de déplacement pour assurer cette distanciation).
Réduire la vitesse (on constate pendant cette période de confinement où la circulation automobile s’est effondrée que les rares automobilistes restant roulent en moyenne plus vite, en respectant moins les autres usagers ; ce comportement peut entraîner une augmentation des accidents avec une surcharge des urgences, déjà sollicitées par le CoViD-19)
Réduire la pollution (un report massif des transports en commun et du covoiturage vers l’autosolisme amènerait une forte augmentation de la pollution, surtout en cette période où les épandages agricoles augmentent déjà le niveau des particules fines ; or la pollution atmosphérique est un facteur de risque pour le COVID-19)
Réduire la sédentarité (le confinement a eu pour effet d’aggraver la sédentarité, qui est un facteur de risque pour les maladies chroniques qui sont elles mêmes un facteur de risque au COVID-19)
Économies pour les ménages (dans un contexte de crise économique la marche et le vélo sont les modes de déplacement les moins coûteux pour les ménages mais aussi pour la collectivité)
Transformer une catastrophe en opportunité (les deux tiers de français déclarent qu’ils utiliseraient volontiers le vélo pour leurs trajets domicile travail si les conditions, particulièrement de sécurité, le leur permettaient ; l’effondrement du trafic automobile pendant le confinement constitue une opportunité de ré-affecter l’espace libéré par les voitures, sachant qu’une voie vélo de 2 mètres permet d’écouler près de trois fois plus d’usagers qu’une voie auto de trois mètres )
Les propositions de BaPaV (libérer les trottoirs pour faciliter les croisements, élargir virtuellement les trottoirs pour faciliter les queues devant les commerces dont l’accès restera limité, séparer piétons et vélos, transformer la plupart des 2×2 voies en 2×1 voies, revoir le plan de circulation sur les autres voies structurantes pour garantir la continuité des itinéraires vélo et la distanciation auto-vélo, …) ont été accueillies avec intérêt par Brest Métropole, qui travaille déjà sur le sujet et souhaite accélérer la mise en œuvre du Schéma Directeur Vélo et plus généralement du Plan Climat. Toutefois BaPaV regrette que les aménagements temporaires ou expérimentaux proposés, bien que légers (la ville de Bogota a pu créer 100 km de voies cyclables en une nuit le 16 mars) ne puissent être mis en place dès avant le dé-confinement, le personnel de terrain étant en chômage partiel.
BaPaV prendra sa part dans la mise en œuvre de ce plan de
dé-confinement en ajoutant à ses vélo-écoles des cours
particuliers permettant d’assurer la distanciation sociale, et en
ré-ouvrant dans quelques jours son atelier selon des modalités qui
sont en cours d’élaboration.
Pourquoi BaPaV a organisé cette soirée ciné-débat? – Pour que les candidats s’engagent, et nous serons là pour s’assurer que ces engagements sont tenus. – Pour faire parler des mobilités actives, pour montrer que c’est un sujet important.
Le vélo et la marche ont fini 2ème et 3ème du budget participatif, le vélo est un sujet dorénavant cher aux brestois. La planète Terre elle-même nous a signalé son intérêt en tremblant durant le débat!
Nous étions plus de 200 personnes, nous avons du refuser du monde.
Nous produirons un document synthétique des engagements de chacun des candidats en faveur des mobilités actives.
A noter que les journalistes n’étaient pas là et que c’est bien dommage.
Brest constant dans la médiocrité. Les candidats aux municipales sont prévenus !
Grâce à la forte mobilisation des
associations du réseau FUB (Fédération des Usagers de la Bicyclette) dont
« Brest à Pied et à Vélo » (BaPaV) fait partie, des collectivités et
un relais inédit de la presse locale, la participation au baromètre Parlons vélo
des villes cyclables 2019 a été très importante. Près de 185 000 réponses ont
été enregistrées à l’échelle nationale, soit une progression de +63 % par
rapport à l’édition 2017.
Outil participatif de mesure du
ressenti des politiques cyclables locales, le baromètre devient ainsi l’enquête
de ce type la plus massive dans le monde, alors qu’elle n’en est qu’à sa
deuxième édition. Les enseignements de l’édition 2019 du baromètre Parlons vélo
des villes cyclables sont sans aucune ambiguïté : les citoyens souhaitent un
débat sérieux sur la solution vélo déplacement, partout en France.
Le vélo est un enjeu bien au-delà des coeurs des métropoles
L’édition 2019 fournit des données
très précises sur la cyclabilité de 773 villes de France, soit 450 de plus
qu’en 2017. Ainsi, la participation explose en dehors des métropoles : si Brest comptabilise 692 contributions, Plabennec, Landerneau, Kerhuon, Plougastel,
Logonna, et bien d’autres font leur apparition dans le classement.
Une cartographie inédite et unique au monde des attentes
citoyennes
Nouveauté de cette édition, le module
cartographique permettait à chaque répondant.e d’indiquer les trois endroits
les plus dangereux à vélo dans sa pratique personnelle (« points noirs ») et
les « axes prioritaires », à aménager au plus vite. Le boulevard Gambetta et la
place Albert 1er ont notamment été signalés comme étant particulièrement
problématiques. Ils doivent être la priorité des aménagements du prochain
mandat !
Brest reste scotché à la note « plutôt
défavorable » de 2,96
La surprise n’est pas dans le fait
que Brest récolte une note bien au dessous de la moyenne (seules 43 villes sur
les 773 classées ont obtenu une note supérieure à la moyenne), Même Rennes, qui
monte sur le podium des villes de plus de 200 000 habitants, n’atteint pas la
moyenne. La surprise vient plutôt de l’absence totale d’évolution de cette note
pendant les deux ans qui ont vu la nomination d’un nouvel élu en charge de la
mobilité au discours volontariste et l’élaboration d’un Schéma Directeur Vélo
qui se veut ambitieux.
Néanmoins 42 % des Brestois
estiment que les conditions de circulation à vélo ont évolué positivement
depuis deux ans, un chiffre comparable à celui des habitants des autres villes
de même taille.
Points forts et points faibles à Brest
Malgré la note sévère accordée par
les cyclistes, des points positifs ont été notés, d’ailleurs en très légère
progression, au premier rang desquels la présence de magasins et d’ateliers de
réparation vélo et les bonnes relations piétons-cyclistes. En revanche, les
cyclistes ont été particulièrement critiques en ce qui concerne la sécurité
pour les enfants et personnes âgées et la prise en compte des cyclistes pendant
les travaux de voirie. Les réponses démontrent en tout cas une attente pour une
politique cyclable cohérente, qui passe notamment par des aménagements
sécurisés, des services de qualité, une lutte contre le vol et une
systématisation de l’apprentissage du vélo.
Sur le pays de Brest
La meilleure note du pays de Brest
est obtenue par Plouguerneau, qui rate d’un cheveu la moyenne, mais où les
efforts de la commune et la perception de l’évolution sont jugées très
positivement. La plus mauvaise note est celle de Plabennec, qui se paye de plus
le luxe (?) d’une perception de l’évolution nettement négative. Mais ces
premières notes dans le baromètre sont surtout des références qui permettront
de juger la progression de ces communes lors de l’édition de 2021.
Convertir l’essai du plan vélo national à l’échelle locale
Les élections de mars 2020
constituent une chance exceptionnelle pour se saisir au niveau local du plan
national vélo et des leviers de la Loi d’Orientation des Mobilités promulguée
le 26 décembre 2019. La balle est désormais dans le camp des acteurs locaux, et
les collectivités sont au premier rang. Nous attendons donc beaucoup des
candidats aux élections municipales et métropolitaines pour proposer un projet
concret, cohérent et ambitieux en faveur du vélo, et, sur Brest Métropole,
financer le Schéma Directeur Vélo à un niveau permettant sa réalisation avant
la fin du prochain mandat.
Evénements à venir
Pour
entretenir la dynamique du vélo et convaincre les candidats aux municipales de
proposer un projet de ville apaisée à Brest, BaPaV organisera le 19 février à
20 heures un ciné-débat (gratuit) aux Studios. Après
la projection du film « Why we cycle » (2017) de Arne Gielen et Gertjan Hulster, les listes
défendront leurs réponses au questionnaire de BaPaV (à retrouver sur https://municipales2020.parlons-velo.fr/e/Brest%20(29200) ). La soirée sera animée par Olivier
Schneider, président de la FUB. Seront présents, entre autres : Mikaël
Cabon pour Marchons pour Brest, Pierre-Yves Cadalen pour Brest à Venir,
Bernadette Malgorn pour Brest, c’est vous !, Yohann Nédélec pour Brest au Cœur,
et Ronan Pichon pour Brest Ecologie Solidarités.
Deux projets portant sur le vélo et la marche, « Brest vélo-cité » (présenté par Bapav) et « la Penfeld, l’artère verte de Brest », se placent dans les trois premiers lauréats du budget participatif. Ils ont respectivement obtenu les deuxième et troisième places, avec 923 et 816 voix. Ces votes démontrent clairement le souhait des habitants de Brest de se déplacer à vélo, et de posséder des infrastructures cyclables de qualité.
Les cyclistes, et les futurs cyclistes, remercient les brestoises et les brestois qui, en votant pour le vélo au quotidien, ont envoyé un signal fort aux futurs élus pour qu’ils financent le Schéma Directeur Vélo à la hauteur de ses ambitions. Notons que ces deux projets cumulés représentent un budget de 198 000 €, ce qui fait augmenter de 60 % le budget actuel de Brest dédié au vélo pour 2020, à savoir 360 000 €. Bapav remercie de tout son cœur les bénévoles qui ont participé à la campagne, et bien sûr tous les votants !
Le projet présenté par BaPaV au budget participatif est dans la dernière ligne droite. Le vote final aura lieu du 16 au 30 janvier. Sur les 30 projets proposés au vote, au maximum trois projets de plus de 75 000 euros seront réalisés.
Le Projet « Brest vélo-cité » s’inscrit dans la création d’un « système vélo » à Brest. Par « système vélo » on entend un ensemble de conditions nécessaire au développement de ce mode de déplacement. Tout comme la voiture a eu besoin, non seulement de voies réservées, mais aussi de stationnements, de stations services, de garagistes, d’assureurs, d’auto-écoles, etc. le vélo a aussi besoin des équivalents de tous ces services.
BaPav assure aujourd’hui un service, encore limité, de vélo-école, ainsi qu’un atelier collaboratif dans la quartier de Saint Martin, et pousse Brest Métropole à développer voies cyclables et stationnements.
Par ce projet nous cherchons à introduire à Brest un nouvel élément du système vélo. A terme, nous aimerions voir pousser un peu partout des vélo-stations avec stationnement sécurisé, outils et pompe en libre service, consigne pour les casques et autre petit équipement, distributeur automatique de petits consommables (chambres à air, rustines, cables de frein, …), et pourquoi pas toilettes, douches, et même, quand nous serons assez nombreux pour le justifier, du personnel pour l’accueil et les réparations.
Aujourd’hui « Brest vélo-cité » propose de créer sur six centralités (place Guérin, place Sanquer, place Napoléon III, bourg de St Marc, place Daumier, place de la Porte) des stations composées de 5 consignes individuelles sécurisées de stationnement pour vélos, de 5 arceaux vélos, d’une carte grand format des itinéraires cyclables, d’une borne de petit outillage de réparation en libre-service incluant une pompe de gonflage, et de compléter le stationnement vélo sécurisé individuel de la gare par l’installation d’une carte grand format des itinéraires cyclables, d’une borne de petit outillage de réparation en libre-service incluant une pompe de gonflage, et de compléter les parcs relais de place de Strasbourg, Fort Montbarey, et porte de Plouzané (où Bibus prévoit d’installer des bornes de petit outillage), par une carte grand format des itinéraires cyclables.
Nous pouvons y arriver si les adhérents Brestois, leurs familles, leurs amis, les cyclistes non adhérents, les non-cyclistes qui aimeraient s’y mettre si les conditions étaient plus favorables, se mobilisent pour voter, en ligne ou dans les urnes des mairies de quartier et de la place de la Liberté, et faire voter en assurant des permanences autour des urnes.
Comme il sera possible de voter pour cinq projets, nous soutenons également les autres projets à pied ou à vélo comme « la Penfeld, l’artère verte de Brest » et « Des roses pour les piétons ».
Cette année vous pouvez adhérer ou ré-adhérer en ligne. BaPaV s’appuie sur le service HelloAsso, qui gère les adhésions, dons et billetteries pour de très nombreuses associations.